Un prototype conçu pour une série d’installations qui seront réalisées en dimensions
plus importantes, en 2023, dans plusieurs expositions ; une sculpture-architecture-ruine
utilisant d’environ 1300 briques de format traditionnel (5 x 10 x 20 cm) mais en verre transparent, reprend les tracés de la confluence de la Loire et du Cher, créant une forme inversée, en creux, du lit de ces deux cours d’eau ; cette mise en scène soutient une idée de l’espace architectural en négatif des cours d’eau traversant l’espace de l’atelier.
Dans cette installation les cours d’eau, un fleuve et une rivière, que dessinent des murailles de différentes hauteurs, jouent le rôle de frontière naturelle. Le spectateur peut traverser ce rempart, en enjambant la partie basse de la muraille.
Le fait que la construction soit en verre transparent permet de visualiser la frontière à
travers une délimitation matérielle. De ce fait, la façon dont on perçoit la frontière change et le sens du rapport entre le visiteur et la frontière se modifie.
À chaque exposition, la forme de la construction change, en fonction de la cartographie
de la région ou du pays où se produit l’exposition, et en tenant compte de l’hydrographie, comme par exemple le lit de sable de la Loire qui varie incessamment.
Category Archives: Autres frontières
dessin “frontière blanche” projet, version La Rhône et La Saône
maquette 1/30 projet “frontière blanche” version La Loire et Le Cher
maquette 1/30 projet “frontière blanche” version La Rhône et La Saône
Projet « frontière transparente »
Une série d’installations utilisant environ 2000 briques en verre transparent, qui composent une sculpture-architecture étalée, traversant l’espace de l’exposition.
À l’entrée, le spectateur découvre une sorte de fortification transparente qui fait penser à une ruine. Il avance dans un dédale de murs et découvre d’autres œuvres, dont la maquette de cette installation.
Le spectateur comprend mieux, alors, la forme de la structure, qui reprend les tracés de la Loire, de l’Indre et d’autres confluents. Il peut en reconnaitre la cartographie.
Sous la notion de confluence, deux rivières se réunissent en un seul fleuve. Dans cette installation, le fleuve sera exprimé comme une frontière qui ne sera pas une ligne mais un espace.
Les rivières représentées par des murailles de différente hauteur jouent le rôle de frontière naturelle. Le spectateur peut traverser ce rempart, en enjambant la partie basse de la muraille. La partie haute de cette installation sera d’environ 170 cm ; chaque brique standard mesure 4 x 11 x 22 cm.
Le fait que la construction soit en verre transparent amplifie l’ambiguïté entre l’intérieur et l’extérieur. On voit la frontière à travers la frontière. La façon dont on perçoit la frontière change et les sens du rapport entre le visiteur et la frontière se multiplient.
Au premier regard, cette frontière a la forme d’une ruine, comme une construction détruite ; mais en réalité, il y a des formes rythmées avec une certaine harmonie ou quelques répétitions.
Cette frontière étant composée de briques en verre, elle est modulable : il est possible de la déconstruire pour en reconstruire une autre. En effet, avec 2000 briques-modules, plusieurs installations doivent être réalisées dans le temps. C’est pourquoi ces modules doivent être très solides et inchangeables : le verre en est la matière idéale.
Une fois l’édifice devenu une œuvre, son rôle s’achève et il peut revenir à l’état de modules dans l’attente d’une autre reconstruction, d’une future œuvre.
Meuble Colonne – Metz
L’espace de la vitrine est un intérieur destiné à être regardé par les passants, un espace qui peut être “contrôlé” de l’extérieur. Dans cet espace de l’entre-deux s’inscrit un “meuble colonne” dont la coupe emprunte la forme de la ville où il est situé. La ville de Metz est ainsi comme enfermée dans une vitrine, et l’architecture qui l’abrite inaccessible pour le spectateur ; le rapport d’inclusion ville – architecture – habitants est ici renversé. Metz est déguisé en colonne qui, tout en ayant l’air de soutenir l’architecture du Centre d’arts Faux Mouvement, en affirme son indépendance comme un objet exposé et destiné à la vente.