Amphibiens

Sur une table, des verres à alcool vide et de formes diverses et vides (ballons, coupes, etc.) sont sertis dans des éponges imprégnées de vin blanc ( ou de l’eau).

Une odeur persistante se dégage de l’ensemble. Les amphibiens, comme les légendaires Kappa du Japon, ou le crapaud dans le conte de Grimm se situent entre les mondes aquatiques et terrestres ; dans les contes, on leur prête donc souvent un rôle prépondérant et ambigu .

Chaises superposées

les planches de bois sont assemblée de manière  à suggérer des chaises superposées formant un prisme triangulaire.

Charnière

Une charnière (à l’échelle 1/1) est réalisée en porcelaine.
Sa fragilité matérielle suggère une autre fragilité, celle inhérente au franchissement d’un passage ou d’une limite.

Sans Titre

9 bols en grès de différentes dimensions, superposés et fixés de telle sorte que les cercles dessinés par leurs bords supérieurs créent une surface.

Sur le rempart – banc de corrélation

A Sarlat, elle trouve la possibilité de découvrir un mode d’habitation construit sur la notion de défense, induisant celle de l’enfermement, due aux remparts. La dualité entre le côté positif de la protection et le côté négatif de cet enfermement renvoie aux études réalisées par l’artiste pour l’élaboration de toute son œuvre : l’individu dans la construction de sa propre liberté fabrique toujours son propre enfermement.

extrait de texte de Sarah Mattera – août 2008

Sur le seuil I, II

Les chaises de deux tailles différentes sont fixées sur les ouvertures rectangulaires dans les portes. Les spectateurs sont invités à s’asseoir sur la chaise.

Sur la limite

Une porte de la galerie, plaque de bois ajourée à partir de la silhouette de la galeriste devient une sculpture.

Seuil-Fauteuil

Il s’agit d’un mobilier au format d’une porte, avec une ouverture permettant de s’asseoir quand la porte est fermée. Un fauteuil est en effet incrusté dans la porte. La personne qui s’assoit dessus se situe sur le seuil, une sorte d’entre-deux.

Poignée I

L’espace clos de l’exposition se voit doté d’une nouvelle sortie par l’installation d’une poignée au centre d’une cimaise, surface d’accrochage et de délimitation du champ de l’art. Le mouvement rotatif – vers la gauche ou vers la droite – suggère le geste d’ouverture.